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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 17:41

Avant toute autre chose, pardon (encore) pour l'énorme délai durant lequel vous étiez sans nouvelle. C'est inadmissible. Mais j'ai (encore) une excellente excuse. Je me suis pleinement remis au jeu de rôle. Je démarre 3 campagnes sur 2 JDR différents.

 

Mais passons à ce qui vous amène ici, les jeux de société. Aucun article n'avait été écrit à la suite des tests de Mamba et Augsburg. Comme je n'ai pas de photo de Mamba, je vais vous parler d'Augsburg.

 

Non, le titre de ce jeu n'est pas difficile à dire. C'est simplement autrichien. Car Augsburg nous plonge dans l'Empire d'Autriche du 16è siècle, c'est-à-dire, l'un des plus puissants empires de l'époque. Bon, en réalité, ça ne nous y plonge pas tant que ça. On n'aborde pas l'essentiel des faits qui ont fait de l'Autriche l'une des grandes puissances. J'ai assez joué à Europa Universalis pour le savoir.

Voilà que je m'égare à nouveau ! Intenable ...

 

Dans Augsburg, chaque joueur incarne un riche seigneur. Lors de chaque tour, les joueurs peuvent prêter de l'argent aux 5 plus puissantes têtes Autrichiennes (4 nobles et l'Empereur Maximilien, deuxième du nom, pour être précis). Mais plutôt que de leur rendre, même avec des intérêts, les joueurs/seigneurs (toujours aussi riches) préfèrent se voir octroyer des privilèges.

 

Ces privilèges peuvent être organisés en trois catégories : l'or (jaune),  les titres (orange) et les fonctions (bordeaux).

 

 Voici le tableau de jeu de chaque joueur :

 

20120929 225233

 

Ici, le joueur a acquis deux privilèges financiers. Il gagnera donc 1200 pièces d'or à chaque tour. Ses titres lui rapportent 12 points de prestige par tour, et il pioche 6 cartes "reconnaissance de dette" par tour.

 

L'or sert évidemment à être prêté aux nobles afin d'acquérir de nouveaux privilèges. Les cartes "reconnaissance de dette" sont autant de prêts que l'on pourra faire aux nobles et les points de prestige sont ce qui fait gagner le jeu.

 

Bon, il y a un dernier point que je n'ai pas survolé : comment gagne-t-on des privilèges ? Chaque reconnaissance de dette dispose d'une couleur, afin de l'associer à un des 4 nobles. À chaque tour, il y a une enchère par noble. Chaque joueur mise alors un nombre de cartes "reconnaissance de dettes", un peu comme au poker : chacun peut passer, suivre, ou surenchérir. Une fois que tout le monde a la même mise ou a passé, les joueurs doivent révéler les cartes qu'ils utilisent. Le joueur disposant de la reconnaissance de dette à la plus haute valeur gagne une carte "privilège" et utilise immédiatement deux des trois privilèges disponibles. Les cartes utilisées par le joueur sont alors défaussées, tandis que les autres gardent les leurs.

 

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Pour finir, Augsburg est un jeu de gestion, stratégie et chance (principalement par les cartes que l'on reçoit). Rapide, efficace, il a le mérite d'être plutôt sobre, même si, selon moi, cela nuit à sa durée de vie.

Un débat est lancé entre les joueurs afin de savoir s'ils préfèrent Les Princes de Florence à Augsburg.

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 10:58

Un article un peu différent ce week-end. On continue à parler de jeux, mais dans un contexte plus médiéval.

Oui, hier, nous sommes allés au festival Cidre et Dragon qui a lieu à quelques kilomètres de chez nous.

 

Dans ce festival qui parle de cidre et de dragons avant tout, on trouve pas mal de rôlistes, joueurs, musiciens et autres artisans. Tout ce petit monde est déguisé et la ville entière prend des allures moyenâgeuses.

 

Alors on flâne, on découvre les produits manufacturés hors de prix mais tellement beaux et bien ouvragés qu'on regrette de ne pas avoir quelques centaines d'euros pour refaire sa garde-robe. On découvre aussi de nouveaux jeux de rôle sur des tables prévues à cet effet. On se prend les uns et les autres en photo.

 

Vous imaginez bien que si je vous dis tout ça, c'est qu'on retrouve du jeu de société quelque part ! Et bien oui, on trouve aussi au gré des stands des vendeurs de jeux. Il y en a même un qu'on ne connaissait pas à Caen ! Bon, il faut dire que sa boutique est extrêmement bien planquée, au fond d'une toute petite ruelle ...

 

Et enfin, une association aidée par Le Pion Magique organise une grande tombola. On y joue à chaque édition du festival. Il faut dire qu'il y a beaucoup de participants, mais encore plus de lots à gagner ! Du coup, voici nos lots pour 2012 :

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Le premier jeu que l'on a récupéré s'appelle "Augsburg". Un bon jeu à l'allemande comme on les aime. Même la règle est en allemand. Ça va me rappeler ma jeunesse ... À première vue, il a l'air de se rapprocher des Princes de Florence. En un peu moins bien, peut-être. Enfin, on verra ça lors du test.

Le deuxième est un petit jeu (15 min environ) en anglais. Oui, le joueur est littéraire ou n'est pas. Essais à suivre !

 

Ah, et nos amis ont bien sûr récupéré d'autres jeux, mais on ne sait pas encore lesquels.

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 15:46

Et dire que le dernier article sur ce sujet date de Noël dernier ... C'est la crise, que voulez-vous.

Mais en cette période faste de rentrée scolaire, alors que l'agitation est à son paroxysme, que les angoisses font leurs dernières victimes et que les parents desespèrent face aux trépignements de leurs bambins en parcourant frénétiquement tous les rayons des grandes surfaces, on s'est dit : "Il est grand temps d'acquérir un nouveau jeu".

Bon, on n'a pas du le dire tout à fait comme ça. Ça devait plutôt ressembler à "On va acheter un jeu !" Mais vous pouvez constater que l'idée est la même, aucune trahison de notre part.

Mais cessons de tergiverser et voyons ce que nous avons en rayon, plutôt. Oui, comme l'ami de Mickey.

Si on regarde notre belle liste orangée, à droite de votre écran, nous pouvons constater qu'il reste 9 jeux pour lesquels nous avons d'ores et déjà affirmé notre intérêt. Retirons les jeux qui ne sont actuellement pas édité, retirons également les jeux qui n'apporteraient pas de grande nouveauté dans notre ludothèque et choisissons-en deux. Bah oui, que voulez-vous, on est deux à la maison. Chacun son mot à dire, et les hamsters seront bien gardés. C'est ça aussi, la vie de couple.

 

 

Olympos

 

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Maintenant que vous connaissez l'intérêt certain que je porte aux belles boîtes de jeu, je vous présente Olympos. Dans un second temps, regardez attentivement l'éditeur, ainsi que le nom de l'auteur. Bon, c'est écrit en tout petit, alors je vous aide. L'éditeur est Ystari, que l'on connaît pour des titres comme Agricola ou Les Princes de Florence. L'auteur, Philippe Keyaerts, est à l'origine de Smallworld, entre autres. Et, hasard, Olympos reprend plusieurs concepts de ces jeux ! En voilà une bonne nouvelle !

 

Chaque joueur est à la tête d'une civilisation qui devra être la plus avancée en fin de partie. Afin de gagner des points de victoire, les joueurs pourront conquérir de nouveaux territoires, investir dans la recherche technologique ou bâtir des bâtiments prestigieux voire des merveilles. Lors de la réalisation de chacune de ces actions, les joueurs font avancer leur propre marqueur de temps. Ainsi, la fin de la partie n'est pas brutale comme c'est le cas lorsqu'un nombre de points de victoire doit être atteint, mais elle n'est pas non plus décidée au départ, quand un nombre de tours régit le tout. Dans Olympos, chacun est en mesure d'estimer combien de temps il leur reste pour tenter de devenir la civilisation la plus puissante. Comme son nom l'indique, Olympos prend place dans la Grèce antique.

 

Olympos n'a pas encore reçu de prix, mais il n'est sorti qu'en 2011. Il faut dire qu'il était en concurrence avec le fameux 7 Wonders. Olympos se joue de 2 à 5 joueurs et dure environ 1h30.

 

 

Ghost Stories

 

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Ah, Ghost Stories. Je vous en ai déjà parlé, c'était justement à Noël dernier. La boîte est toujours aussi belle, le jeu semble toujours aussi bien. Alors je ne vais pas m'attarder sur ce sujet et passer tout de suite à la suggestion suivante.

 

 

Caylus

 

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Non mais là, la boite, c'est n'importe quoi. Le jeu date de 2005 et on dirait qu'il a déjà 20 ans. Vous imaginez bien que si je vous parle de Caylus malgré la boîte, c'est que le contenu est drôlement intéressant ! L'éditeur est encore Ystari. Et ce n'est même pas voulu. Cela dit, on ne va pas se plaindre qu'un éditeur français soit à ce point présent sur le marché !

 

Caylus est un jeu qui nous plonge sous le règne de Philippe Le Bel. On n'avait pas encore une seule fois évoqué un jeu se passant dans cette période et en France. Il reste 200 ans de Moyen-Âge, et un nouveau château ne serait pas du luxe. Caylus est le nom du village qui a été désigné pour accueillir ce nouveau château.

 

Chaque joueur incarne un maître d'oeuvre qui fera tout pour s'attirer les bonnes grâces du Roi face à ses concurrents. Pour construire un château, c'est toujours la même chose, il faut de l'argent, des ressources, et surtout, beaucoup d'argent. Car, oui, voyez-vous, la vie au 13è siècle a son lot de corruption, magouilles et autres entorses au règlement. Alors, bien sûr, les joueurs peuvent envoyer leurs ouvriers travailler à la réalisation d'un nouveau bâtiment qui leur donnera des avantages ultérieurement, sauf s'ils préfèrent se consacrer un temps à construire le donjon ou les murailles du château. Mais il y aura toujours quelqu'un pour contrecarrer tout cela, retarder un chantier ou rappeler les fainéants à l'ordre ...

 

Caylus est surtout un jeu où aucun facteur aléatoire n'entre en jeu. Pas de dé, pas de tirage au sort. Simplement de la stratégie et des choix opportuns à faire. Titulaire de pas moins de 6 prix internationaux, Caylus reste une valeur sûre. De 2 à 5 joueurs, prévoyez 2h.

 

 

 

Caylus n'apparaît pas encore dans notre liste orangée. Cela ne saurait tarder. Il faudrait trouver un nom à cette liste. Disons qu'on accepte les suggestions de noms en plus des habituels avis sur cette sélection de la rentrée.

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 14:08

J'avais dit dans ce billet que j'avais hâte de peindre les figurines de Descent, pour faire quelques parties avec. C'est autrement plus immersif que les pions en plastique blanc, gris ou rouge.

Je n'ai pas tout fait, parce qu'il faut bien avouer qu'il y en a un paquet ! J'ai donc commencé par les figurines des personnages. Une fois que tout sera verni (et que j'aurai acheté du vernis, du coup), j'essaierai de prendre de nouvelles photos plus globales.

 

En attendant, voici un aperçu :

 

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Bon, ce n'est pas aussi beau que certaines créations que l'on trouve sur le net. Et puis ça rend vraiment mieux en vrai qu'en photo. Mais ça m'est égal, je le montre quand même.

 

 

Il y a un autre jeu dont je ne vous ai jamais parlé ici et qui utilise des figurines. C'est BloodBowl. La première version de ce jeu date de 1986. Il n'est, bien sûr, plus édité. Deux autres versions ont vu le jour, la dernière date de 1995. Pas tout récent non plus. Et d'ailleurs, pas plus édité que ses aïeux. Si on veut se le procurer, il faut en faire la demande directement à Games Workshop, ou faire comme moi, le trouver sur le net.

 

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J'expliquerai plus en détails le principe du jeu la prochaine fois que je fais une partie et que je pense à faire quelques photos. Mais je peux déjà vous montrer deux figurines que je suis en train de peindre.

 

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J'ai acheté ces figurines sur le net également. Ça vaut une petite fortune quand c'est bien peint, quand la sculpture est modifiée voir créée de toute pièce. Ces figurines sont en plomb, la sous-couche en blanc était déjà faite. Rassurez vous, on est encore loin d'un résultat final.

 

 

Enfin, avant de clore cette note, je réponds à la question qui vous taraude sûrement. Oui, nous avons acheté 7 Wonders : Cities ! J'en parlerai peut-être la prochaine fois. 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 20:50

Euh, il y a encore du monde par ici ? J'ai trouvé un peu de poussière en arrivant, mais ça va, l'essentiel est encore en état.

 

Pour bien relancer la machine, j'ai apporté quelques photos. Vous allez voir, ça va être bien.

 

Récemment, on a rejoué à Smallworld. Oui, comme la chanson de Disney. En moins pénible, largement ! Mais le monde est vraiment trop petit.

 

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Dans Smallworld, chaque joueur incarne successivement plusieurs civilisations. Enfin, je ne sais pas si ce terme est exact. Comment appelleriez-vous une race qui émerge, s'étend et disparaît en un instant ? Car c'est là tout le concept du jeu.

 

 Car, comme je l'ai dit, le monde est vraiment trop petit. Selon l'association race / pouvoir qu'il aura choisi, chaque joueur disposera d'un certain nombre de pions personnages. Il doit les utiliser pour contrôler de nouveaux territoires durant son tour. Il peut ainsi conquérir des territoires vierges, mais il va très vite devoir attaquer les territoires contrôlés par ses ennemis. Il accumule ainsi chaque tour des points de victoire. Mais attention, il faut que la civilisation passe en déclin au bon moment, pour que le joueur puisse choisir une nouvelle association race / pouvoir sans perdre trop de points et ainsi rester dans la course.

 

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Tout le plaisir et la durée de vie du jeu réside dans les pouvoirs associés aux races. Les fameux Trolls, Orcs, Hommes-Rats, Humains ou autres Zombis peuvent ainsi devenir marchands, armés, être aidés d'un dragon, devenir bâtisseur et j'en passe, modifiant à chaque fois les stratégies. Certaines associations peuvent être, selon la situation, plus intéressantes que d'autres. Il sera donc possible de donner des points de victoire pour choisir la race voulue plutôt que de prendre la première proposée.

 

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Le nombre de tours étant défini à l'avance, pas de surprise sur la durée du jeu. Smallworld est prévu de 2 à 5 joueurs, mais optimal, selon nous, pour 4 ou 5 joueurs.

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 09:47

 

Il existe des jeux de toutes sortes. Les jeux de plateau, les jeux de figurines, les jeux avec accessoires, les jeux sans aucun support … Parlons aujourd'hui d'un jeu de cartes.

 

Parlons d'Élixir. Je considère ici le jeu avec ses extensions. Oui, je sais, vous ne comprenez plus rien. La dernière fois, j'expliquais le problème parfois rencontré avec les extensions, et là je me ramène avec des extensions. C'est pour nuancer mon avis. Il y a des jeux qui paraissent bien moins drôles sans leurs extensions. Et puis, les éditeurs en ont fait une compilation, alors pourquoi s'en priver ?

 

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Dans Élixir, chaque joueur incarne un sorcier alchimiste. Oui, c'est un type qui lance des sorts à l'aide d'ingrédients. Parmi ces ingrédients, on retrouve la dose de bonne humeur, comme celle toujours apportée lorsqu'on joue à Élixir. Il y a aussi la pointe d'ironie, car il en faut un minimum pour apprécier le jeu à sa juste valeur. On peut encore citer la poudre d'escampette, la canine de vampire ou la barbe d'ogre mais je ne trouvais pas de jeu de mots avec ceux-là …

 

Mais les sorciers ont également dans leurs laboratoires des objets totalement inutiles dont personne ne se servira jamais, ainsi que quelques objets magiques qui pourraient les sortir de quelque pétrin.

 

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Lors de son tour, le joueur pioche une nouvelle carte Trouvaille, qui peut être un ingrédient, un objet magique ou inutile. Je simplifie, il y a quelques autres cartes, mais je ne vais pas non plus dévoiler tout le jeu ! À l'aide des cartes présentes dans sa main, le joueur peut lancer un ou plusieurs sorts, parmi ceux qu'il aura pioché en début de partie. Les sorts sont répartis en 4 niveaux. Au niveau 1, les sorts nécessitent un seul ingrédient et ont un effet se résumant à ridiculiser un autre sorcier. Mais plus le niveau du sort augmente, plus il est difficile à lancer (il faut réunir jusqu'à 4 ingrédients précis sur un total de 16 existants) mais plus sa puissance est grande. Les sorciers peuvent se voir doté de pouvoirs qui pourraient les aider jusqu'à la fin de la partie … à moins qu'un autre sorcier en décide autrement.


Car c'est là la grande force du jeu. Rien n'est acquis. Tout peut se retourner contre vous à tout moment. Les cartes de la main, les cartes posées, les sortilèges déjà lancés et même votre place autour de la table de jeu peuvent être modifiés ! Et tout cela est gage de pressions supplémentaires et de fous rires incontrôlables.

 DSCN2178

 

Élixir est un jeu pouvant se jouer de 3 à 8 joueurs, mais je le conseille vraiment pour 4 ou 5 joueurs. C'est un jeu auquel on a beaucoup joué et malgré ça, il a conservé une excellente place au sein de notre ludothèque. Sa longévité est exceptionnelle, le nombre de sortilèges et de cartes étant plus que suffisant. C'est un jeu débordant d'un humour bien dosé, ni gras ni potache, qui s'adresse véritablement à tous.

 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 14:07

 

Enfin, un vrai jeu de dur. Un jeu qui vous fera trembler de peur. Un jeu où la lutte n'a de cesse et où l'issue est incertaine. Angoisse. Appréhension. Frustration. Réflexion.

 

Hum. Pardonnez-moi. J'ai tendance à en faire un peu trop. Après cette excellente bande-annonce digne des plus grands blockbusters du cinéma, permettez moi de vous présenter La Guerre des Moutons. Ne vous en faîtes pas, je ne fais pas comme dans les films, où une bande-annonce géniale peut cacher un film minable. Chez nous, les bandes-annonces reflètent vraiment ce que vous allez voir.

 

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Nous disions donc : La Guerre des Moutons. Ne vous fiez pas à son apparence, car sous ce design quelque peu simpliste et ses airs bon-enfant se cache un véritable bon jeu. Nombreux sont ceux qui, de prime abord, se sont dit « Point, ce jeu n'est pas fait pour moi, il s'adresse sans nul doute à nos chers bambins moins évolués que nous. ». Bon, ils ne l'ont pas forcément dit comme ça, mais l'idée est intacte. Ces gens ont eu tort et le savent à présent.

 

Dans La Guerre des Moutons, chaque joueur incarne un berger. Entre les bergers, la lutte est grande et seul celui qui disposera du plus grand enclos sera récompensé. Les joueurs se voient associée une couleur qui reste secrète jusqu'à ce qu'ils en décident autrement. Chacun dispose d'une main de 5 tuiles, sur lesquelles sont représentés de chaque côté des morceaux d'enclos ainsi que quelques moutons de différentes couleurs. À la manière d'un puzzle, les joueurs vont, l'un après l'autre, placer l'une de leurs tuiles sur la table, en veillant à faire attention à respecter les tuiles adjacentes. Les joueurs piochent une nouvelle tuile par tuile adjacente à celle qu'ils viennent de poser.

Les joueurs gardent leur couleur secrète jusqu'à ce qu'ils décident de profiter de l'occasion pour agrandir leur enclos, puisqu'en dévoilant leur couleur, ils posent immédiatement deux tuiles supplémentaires.

 

DSCN2171

 

Mais attention, si le village est gage de sécurité, la forêt regorge de loups qui n'attendent qu'une occasion pour dévorer le troupeau.

 

Ce jeu se révèle bien plus stratégique qu'il n'y paraît, en contraignant les joueurs par les tuiles que l'on pose près de leurs champs, par l'apparition de loups ou de chasseurs. Terminé en 30min environ, La Guerre des Moutons ravira les parents aussi bien que leurs enfants. De 2 à 4 joueurs, il dispose d'une grande durée de vie due au nombre important de tuiles.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 11:11

 

Mesdames et messieurs, membres de l'audience de ce blog, honorés joueurs et amis, laissez-moi vous présenter Timeline. Prononcez-le à l'anglaise, cela vaut mieux.


Timeline est un jeu qui ne présente pas moins de deux avantages non négligeables.

 

Tout d'abord, il s'agit d'un jeu presque à extensions. Je ne crois pas que ce terme soit reconnu dans la littérature. Je m'empresse de contacter les autorités compétentes. Un jeu presque à extensions est un jeu où chaque extension est un jeu en lui-même. Chaque extension peut être jouée indépendamment des autres, ou bien mélangée au jeu de base, ou encore à une autre extension. Voilà pour la petite définition. Soyez-sûrs qu'elle rejoindra le Robert dès l'an prochain.

On retrouve donc le plaisir des extensions sans les contraintes, comme c'est le cas pour « Les Aventuriers du Rail ».

 

Le deuxième avantage de Timeline, c'est surtout qu'il y a encore deux avantages. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne connais pas de nombreux jeux qui peuvent se permettre ce luxe.

 

DSCN2168

Le troisième avantage, donc, c'est la boîte. En plus d'être petite (plus pratique pour les voyages) et métallique (limitations des risques de chocs, de déchirure et d'inondation, sauf au sirop d'érable), elle est aussi et surtout magnifique. Avec un léger relief, de belles couleurs, un dessin impeccable … !

 

Parlons d'un quatrième avantage qui est le concept. Dans Timeline, le but du jeu est de situer, dans l'ordre chronologique, des évènements, des découvertes, des inventions. Il y a des dates que tout le monde connaît, les évènements qu'on situe plus ou moins, et les autres. Chaque joueur dispose de quelques cartes illustrant ces évènements. Toutes les cartes de tous les joueurs sont visibles. Le joueur dont c'est le tour doit choisir l'une de ses cartes et la placer dans un interstice temporel. Entre deux cartes déjà posées, en fait. Si l'intervalle choisi n'est pas le bon, le joueur défausse cette carte et en pioche une nouvelle. Les cartes bien posées restent en jeu. Au fur et à mesure du jeu, les intervalles sont donc de plus en plus petits. Le premier joueur n'ayant plus de carte a gagné.

 

DSCN2169

 

Je terminerai cette note par un extrait du texte écrit au dos de la boîte de jeu :

 

« L’ouvre-boites a-t-il été inventé avant ou après l’ampoule électrique ? En tout cas surement après les lunettes… quoique... Et s’il datait plutôt de quelque part entre le télégraphe et le téléphone » ?

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 12:58

 

Parce qu'il n'y a pas que le jeu dans la vie, laissez moi quelques lignes et quelques instants pour vous faire part de ce que j'appelle : le paradoxe des jeux à extensions.

 

Pour bien débuter une note philosophique (si, si), il est primordial que chacun connaisse la nature du sujet. Un jeu est dit « à extensions » lorsqu'il existe un ou plusieurs autres jeux ayant pour but d'élargir le concept du premier jeu (aussi appelé « jeu de base ») et de lui donner un second souffle.

 

Jusque là, tout va bien, l'idée semble noble et attrayante. C'est là qu'est toute la fourberie du procédé. C'est là que la machine infernale se met en route, rouage après rouage. C'est un peu notre rôle que de dénoncer ces agissements.

 

Prenons un exemple. Imaginons un individu lambda, amateur de jeux de société. Il y a quelques mois, il s'intéresse à un jeu qui fait beaucoup parler de lui. Curieux, il n'a pas mis longtemps à céder et à se l'offrir, sur les bons conseils de toute la communauté de joueurs. De nombreuses parties s'enchaînent, ce jeu entre dans la catégorie des « Classiques » de sa ludothèque et il en parle à tous ses amis. Décidément, ce jeu est vraiment bien. Quelques mois après, et au vu du succès fou remporté par ce jeu, sort une première extension. Nouveau design, belle boîte, il y a même quelques nouveautés. Vous commencez à voir où je veux en venir. Notre pauvre ami, ne sachant pas dans quoi il s'engage, s'achète cette extension. Tous ses amis sont ravis, ça donne un nouvel intérêt à un jeu déjà excellent. Lorsque sort une seconde extension, le même phénomène se produit.

 

Interrompons ici notre exemple. Pour le prix de trois jeux, notre compère a trois boîtes de jeu, a lu trois règles, mais ne dispose toujours que d'un seul jeu. C'est là que réside le paradoxe. Le plus gros point noir des extensions sont leur prix, en général identique au prix du jeu de base. Mais là où le vice est entier, c'est que l'extension nécessite le jeu de base pour être utilisée. Autrement dit, lorsqu'un jeu dispose d'une extension, on peut considérer que le prix du jeu est double. Il est triple dès deux extensions.

 

Sans-titre.png 

 

L'autre inconvénient que je ne peux m'empêcher de mettre en avant ici est du à la collectionnite. Ce mal très répandu parvient à convaincre les personnes en souffrant que leur jeu n'est pas complet s'ils ne disposent pas également de ses extensions. Un joueur souffrant de collectionnite ne dira jamais qu'il possède un jeu de base seul, par peur de la question « Avec ou sans l'extension ? ». La collectionnite, comme tout mal qui se respecte, n'atteint pas tout le monde au même niveau. Mais dans le cas de collectionnite aigüe, le joueur est obligé d'acheter toutes les extensions de ses jeux, augmentant ainsi considérablement le prix investi. Ce qui, au départ, n'apparaît que comme un bonus, presque un cadeau aux plus grands fans du jeu de base se révèle être un véritable coup de maître pour doper les ventes et abuser les joueurs.

 

Nous pouvons conclure cette note ici. Ce qui devait être dit a été dit.

 

Mais bon, des fois, les extensions valent vraiment le coup.

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 17:02

 Soyons fous, postons.

Je vous avais prévenu qu'on avait plein de choses à dire ici. Plein de jeux achetés, essayés … Si, si, je m'en souviens.

 

On n'a jamais parlé de petits jeux sur ce blog. Du moins, pas encore. Ce que j'appelle un petit jeu, c'est bien sûr physiquement, un jeu dans une petite boite, mais pas seulement. C'est aussi un jeu que l'on peut sortir rapidement, expliquer tout aussi vite et terminer presque dans la foulée. Du coup, un gros jeu, ça devient une grosse boîte avec beaucoup de matériel, de pions, de cartes et qui dure plusieurs heures. Un jour, je vous parlerai du problème qu'on a avec les gros jeux.

 

Mais pour le moment, voici Dobble, petit jeu s'il en est. Typiquement le genre de jeu à sortir pendant un apéritif, ou en attendant un ami un peu en retard.

 

DSCN1886.JPG

 

La boite est petite. Elle fait la taille d'une carte, ronde. Le principe de Dobble est extrêmement simple. Sur chaque carte figurent plusieurs symboles, de toutes tailles. Sur chaque autre carte se trouve un et un seul symbole identique. Seule la taille des symboles varie, la couleur et la forme restent identiques. Dobble est fourni avec un petit livret proposant 5 variantes de jeu.

Ah, oui, je ne vous ai pas prévenu, j'ai déjà fini de vous expliquer les règles. Petit jeu, pas vrai ?

 

Voici quelques variantes que l'on peut évoquer … Chaque joueur se voit attribuée une carte. Le reste des cartes forment une pioche que l'on place au centre, face visible. Au top départ, les joueurs doivent nommer le symbole identique entre leur carte et celle du dessus de la pioche. Ils saisissent alors la carte de la pioche et la placent au dessus de leur carte. La carte référence de la pioche ainsi que la carte du joueur ont donc changé. Le vainqueur est celui ayant le plus de cartes.

 

On peut tout à fait procéder de manière inverse. Chaque joueur a une pile de cartes qu'il doit défausser sur la carte unique au centre de la table. Le premier joueur s'étant débarrassé de sa pile a gagné.

 

Il reste une question que je me pose et à laquelle je n'ai trouvé aucune réponse. Pourquoi Dobble ?

 

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Dans notre salon

On a longuement cherché un moyen de trier nos jeux.

Parce qu'on ne peut pas tellement trier par le nombre de joueurs, c'est un peu difficile.

On a aussi pensé à trier directement par éditeur, parce qu'on n'en a pas des masses non plus. Au final, on sait ce qu'on aime.

Sinon, y a aussi le bon tri par ordre alphabétique ... (en orange, ceux qu'on aimerait avoir)

 

- 7 Wonders

       - 7 Wonders : Leaders 

       - 7 Wonders : Cities

       - 7 Wonders : Wonder Pack  

- Agricola 

- Andor 

- Archipelago

- Astoria 

- Augsburg

- Axis & Allies 

- Bang (wanted) 

       - Wanted : Dodge City 

       - Wanted : High Noon 

- Blood Bowl 

- Bohnanza 

- Burger quiz 

- Carpathes 

- Casse toi pov'con 

- Ca$h N' Gun$ 

         - Ca$h'N'Gun$ Live
- Caylus

- Citadelles nouvelle édition

- Concept

- Cranium black 

- Descent : Voyage dans les ténèbres

- Dixit 

- Djam

- Dobble

- Élixir

       - La compil'

- Fairy Tale

- Ghost Stories

- Glen More

- Hanabi

- Il était une fois 

- Infiltration

- Jungle speed: La totale 

- Kaker Laken Poker 

- Kaleidos 

- KeyFlower

- Kiproko

- Korsar 

- La guerre des moutons

       - La guerre des moutons 2

- Le petit prince

- Les aventuriers du rail Märklin

       - Les aventuriers du rail : au coeur de l'Afrique

- Les Chevaliers de la Table Ronde 

- Les colons de Catane: Jeu de base

       - Villes et Chevaliers 

       - Extension pour 5 et 6 joueurs

- Les colons de Catane: Deux joueurs

       - Politiques et intrigues

       - Artistes et Mécènes

- Les loups garous de Thiercelieux

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